Traducción
corregida del poema “ciudad, del libro: danzas paganas 2013”.
ville
(ciudad)
échafaudages
destruction de la vue:
graffeurs épiques
les équinoxes
circulent sur le
revêtement
d’enfants qui pleurent…
I
sous ton ciel plaintif
ton haleine
de terre et de cerise
tu
ranges les cendres de septembre,
et
celles de novembre sur le trapèze,
tes nuages s’emplissent d’eaux noires
des
eaux spatiales
souterraines
celles qui parcourent tes canalisations
entre deux égouts nous nous aimons
nous nous asseyions pour contempler la
pluie,
enclave
du crépuscule
et ici je
t’aime
durant
les longs couchers de soleil
cloaque
de vers
baveux ivres
dans les
temples de ta prière
édifiés avec des
grafitis
sous leur
dialectique entre des tabacs délabrés
années-lumière
langues décomposées
les
tiens
ta journée pieds nus
obéit aux
feux de signalisation
qui
déforment les coins
à chaque
égout
du manque
de sommeil,
les yeux
éveillés de l’insomnie
II
ton
crépuscule suffira-t-il à dilater
l’incandescent
combustible,
sa
transgressive anorexie?
d’ancestrales
colonnes et des bâtiments
dévorés
par la graisse et la crasse
définissent l’horloge
nocturne
des nuages
de plomb
se
déplacent dans la levure
de la
nuit
illuminée
par les feu
d’articifice.
IV
ô Ville!
sous ton voile
d’eaux turbulentes
mon regard funambule voyage
chargé de
silhouettes
décousues
précédées
par des
anges brisés
baignés
de lumières
et des figurines
souriantes
ou
de des perles
ici une étable
de curiosités
recueille
le touriste dans le mensonge
du
coeur peuplé, plein de Saint Cristóbal
un soleil
propre voyage devant sa cathédrale
emmêlant son
espoir aux câbles,
des progressives
images de défilé
sondent
les banquettes de pierres glissantes
et sous
les balles d’un orage électrique
arrachées
à un suintant brio
sous leur brûlante dévastation
leur liqueur percé
leur
silence qui pend
suspendu
comme
grimpantes
sur les
poteaux dans l’air
dans son
ciel rongé par les démons
déments
par les Christs déguisés
par les poètes
ivres et les prophètes du présent
sous ton
linceul chère Ville
nous avançons
nous aimons
nous baisons des scorpions
nous nous enfermons
à double tour derrière des grilles
nous nous enivrons
—enfin
nous chions—
mon aimée
préférée
ville
d’aimant
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Traducción del español al francés: Katia Kissina y Marco Antonio Hernández
Corrección del texto: Katia Kissina